Ce lundi 25 octobre 2021, Ouanaminthe la capitale économique du Nord-est, ce lève sous le choc suite à un appel à la grève lancée dans la soirée du dimanche par des individus parcourant abords d'un camion à mobile demandant à tous les citoyens de rester chez eux demain. Des jets de pierres et de bouteilles, des barricades, des nœuds enflammés sont constatés un peu partout à travers les rues dans la matinée de ce lundi. Cette situation de tension avait paralysé la quasi totalité des activités dans cette ville frontalière.
Les banques commerciales, les écoles, le marché frontalier de dajabon, la compagnie de développement industriel (CODEVI), le transport en commun ainsi que les institutions publiques sont complètement paralysés à Ouanaminthe ainsi que dans d'autres communes du département.
Le mouvement a été revendiqué par la suite vers les 9heures AM par un groupe de citoyens réunis sur une structure baptisée, PAW " pale pou wanament". Ces citoyens protestaient, entre autres contre la rareté de carburants, la hausse des prix et dénoncent du même coup l'irresponsabilité de l'état dans tout ça. Au cours de leurs parcours une opération dénommée : "fèmen biwo leta" a été lancée.
À cet effet, les portes de l'ONA, DGI, de la mairie entre autres, sont verrouillées à cadenas. Parcourant divers artères de la ville les manifestants réclament aussi l'autonomie de Ouanaminthe qui selon eux, subit de toute sorte de maltraitance du pouvoir central.
En réalité ce mouvement est venue suite à une énièmes appel à la grève lancée par des syndicats du transport en commun dans tout le pays pour protester contre le rareté de carburants et le kidnappinn. Et l'appel a été répondu dans divers communes du département.
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